
Pourquoi une telle surpopulation carcérale française en cette fin d’année 2025
Au 1ᵉʳ novembre 2025, la densité carcérale globale était de 136,2 %. Elle dépassait 200 % dans vingt-quatre établissements et 150 % dans soixante-dix autres. En un an, les prisons françaises comptent 5 243 détenus de plus. 6.515 détenus dormaient sur des matelas posés au sol.
Les prisons françaises comptaient 85.373 détenus pour seulement 62.668 places opérationnelles. 103.035 personnes sont sous écrou dont 17.662 non détenues. La surpopulation carcérale est un mal endémique français. Mais il ne cesse de grandir sous la pression de l’opinion publique et d’une politique sécuritaire partagée par la plupart des partis politiques. L’incarcération n’est vue que sous l’angle de la punition et oublie de plus en plus que le temps de la détention doit être aussi un temps de préparation à la réinsertion dans la société.
Parmi les personnes incarcérées, 22.548 sont des prévenus, en détention, dans l’attente de leur jugement définitif.
Parmi les 17.662 personnes non détenues, 16.789 font l’objet d’un placement sous bracelet électronique et 873 bénéficient d’un placement extérieur.
Il y a en France 2.979 femmes détenues (pour 3.693 femmes écrouées) et 799 mineurs détenus (sur 887 mineurs écroués) au 1er novembre 2025. Le taux d’occupation des places mineurs est de 71,3 %.
La Direction interrégionale des services pénitentiaires de Lyon a 10.323 personnes écrouées dont 8.299 détenus pour 6.049 places opérationnelles et présente une densité carcérale de 137,2 % .





























